Un service de restauration au sein du Logis de Villaine

Des cuisiniers comme acteurs du projet d’établissement !

Le repas est un moment privilégié dans la vie de l’internat et de l’externat. Il doit être un temps de partage, de convivialité et de plaisir du goût ! L’alimentation doit aussi être un support pédagogique et thérapeutique.

En effet, les difficultés des jeunes accueillis peuvent trouver certaines solutions dans un travail éducatif, pédagogique et thérapeutique autour de la « nourriture », du « bien manger », du « plaisir de faire et de découvrir ensemble ». Ainsi s’explique la place et l’intérêt primordial des enfants, des familles et des professionnels de l’IME du Logis de Villaine pour un service de restauration implanté au sein même de l’établissement.

Le Logis de Villaine dispose donc d’une cuisine centrale sur site où chaque jour une équipe de cuisine qualifiée confectionne les repas du midi et du soir dans le respect du plan national nutrition santé (PNNS). Des régimes spécifiques peuvent être préparés sur certificat médical.

Chaque jour, la cuisine livre en liaison chaude les 18 groupes de vie que compte l’IME. Les jeunes prennent ainsi leurs repas sur leur groupe dans des salles à manger à taille humaine.

Au sein du service restauration du Logis de Villaine, l’accent est porté sur :

  • La qualité (produits frais, locaux et de saison)
  • L’hygiène (respect des températures, des plats, suivi des températures des frigos, analyse des produits et des matériels par un laboratoire, respect de la chaîne du froid, méthode HACCP)
  • L’équilibre (diététique via le GEMRCN)
  • La quantité (en fonction de l’appétit des enfants, de leur âge, fluctuation des effectifs journaliers)
  • La diversité (menus sans cesse réactualisés)
  • La présentation des plats (susciter l’appétit des enfants)
  • L’adaptation en fonction des âges, des usages, des goûts, des besoins nutritionnels, des rythmes
  • La distribution (adaptation aux besoins, souplesse, aménagement des horaires de distribution en fonction des âges, en fonction des événements : ex arrivées tardives
  • L’éducation du goût (repas à thème…)
  • La découverte, l’apprentissage, la sensibilisation (Autres coutumes alimentaires, autres cultures, autres régions, autres pays. Recettes exotiques, travail en lien avec les ateliers éducatifs, l’école, les ateliers d’apprentissage préprofessionnels). « Tout goûter » (sensibilisation aux différentes odeurs, saveurs, ingrédients)
  • La gestuelle (manipulation de la nourriture, fruits à éplucher, viande à couper, poisson à trier…)
  • L’hygiène (manger correctement, se laver les mains.)
  • L’apprentissage des règles de base en matière de diététique, d’équilibre des repas, des besoins nutritionnels
  • Le lien avec celui qui cuisine, qui nourrit et celui qui consomme (pouvoir remercier, dire ce qu’on aime, ce qu’on n’aime pas, faire des choix, comprendre, savoir d’où ça vient, participer à l’élaboration des menus Ex : affichage des menus, fiches navettes)
  • L’information et le dialogue avec les parents et les professionnels (envoi des menus mensuels fiche navette)
  • Le plaisir de manger, le « faire plaisir et le prendre plaisir », la convivialité, le plaisir d’être ensemble, (salle à manger par groupe de vie)
  • L’apprentissage du partage, des règles de bien séance, de politesse (se servir, consommer ce que l’on a pris, échanger autour d’un plat commun…)
  • La gestion des restes, des pluches, le composte (travail en lien avec la ferme thérapeutique)
  • Les régimes, les pathologies (anorexie, boulimie, cholestérol, diabète…)
  • Les repas thérapeutiques à l’infirmerie
  • Le repérage dans le temps, le marquage des saisons, l’histoire individuelle, les rythmes de vie, apprendre à grandir, le temps qui passe…) : anniversaires, les fêtes de Noel, Pâques, les  « rois », « les portes ouvertes », la fin d’année, départs en retraite, …

 

Mise en place de la loi Egalim (Plus de bio, plus de produits labélisés) :

  • Réduire le gaspillage alimentaire
  • Fin de l’utilisation des contenants plastiques
  • L’information des convives
  • Un menu végétarien par semaine
  • L’approvisionnement plus durable et de qualité